Nicolas Framont
| Naissance |
Rochefort |
|---|---|
| Nationalité |
 France |
| Profession | Essayiste (en) |
|---|---|
| Œuvres principales | Frustration Magazine |
Nicolas Framont est un sociologue, essayiste français, fondateur et rédacteur en chef de Frustration magazine.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et études[modifier | modifier le code]
Nicolas Framont est originaire de Rochefort[1], en Charente-Maritime. Il étudie la sociologie à Bordeaux avant de partir à Paris[2]. Il est alors doctorant au laboratoire de sociologie du GEMASS[3], enseigne à Sorbonne Universités puis abandonne l'écriture de sa thèse[4].
Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]
Nicolas Framont est rédacteur en chef de la revue en ligne Frustration[5],[6], qu'il a co-fondée en 2013.
Depuis 2020, il est aussi collaborateur agricole en Charente-Maritime, où il s'est installé avec son mari[7].
Nicolas Framont a été enseignant à Sorbonne Universités[8].
Carrière politique[modifier | modifier le code]
Il a été conseiller aux affaires sociales pour le groupe parlementaire de la France insoumise (LFI) de 2018 à 2020[2],[9].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Nicolas Framont exerce également l'activité de maraîcher avec son mari[10].
Idées[modifier | modifier le code]
Il théorise dans sa revue Frustration une typologie de la société en trois classes sociales : la bourgeoisie (ceux qui possèdent), la classe laborieuse (ceux qui travaillent) et entre les deux la sous-bourgeoisie, concept qu'il a forgé désignant la classe intermédiaire que la bourgeoisie paye pour faire office de "courroie de transmission" vers la classe laborieuse, composée des cadres du public et du privé, des artistes, et d'idéologues, soit les exécutants ayant un niveau de vie élevé qui les rend fidèles au système dominant et qui le légitiment idéologiquement[11],[12],[13],[14].
Publications[modifier | modifier le code]
- Les Français ont de bonnes raisons de ne pas voter, avec Thomas Amadieu, Éd. Le Bord de l'eau, 2015, 160 p.
- Les candidats du système[15]. Sociologie du conflit d'intérêts en politique, Éd. Le Bord de l'eau, 2017, 161 p.
- La guerre des mots[16], avec Selim Derkaoui, Éd. Passager Clandestin, 2020, 256 p.
- Parasites, Les Liens qui Libèrent, 8 février 2023, 288 p.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Nicolas Framont, sociologue originaire de Rochefort, auteur du livre "Les candidats du système" », sur France Bleue, (consulté le )
- « "J'avais besoin de me sentir utile" : Nicolas Framont, le sociologue devenu vendeur de légumes à Saintes », sur France Bleue, (consulté le )
- « La montée du sentiment d’appartenance de classe et de la perception des antagonismes sociaux », sur Gemass, (consulté le )
- « Le portrait Nicolas Framont, frustreur pas fruste », sur Libération, (consulté le )
- « 2022 : la gauche a-t-elle déjà intégré la défaite ? », sur MediaPart, (consulté le )
- « Nicolas Framont », sur France Culture (consulté le )
- Philippe Peyre, « "J'avais besoin de me sentir utile" : Nicolas Framont, le sociologue devenu vendeur de légumes à Saintes », France Bleu, (lire en ligne)
- « Les élites dans la campagne », sur France Culture, (consulté le )
- « Nicolas Framont », sur Lagency (consulté le )
- Philippe Peyre, "J'avais besoin de me sentir utile" : Nicolas Framont, le sociologue devenu vendeur de légumes à Saintes, 18 février 2022, France Bleu.
- Julien Coquet, « « Parasites » de Nicolas Framont : "Ils sont trop riches pour garder notre calme, il est trop tard pour rester poli." », sur Toutelaculture, (consulté le )
- « Les bourgeois, des parasites ? 'On est dans une guerre des classes et on ne réplique pas' selon Nicolas Framont », sur RTBF (consulté le )
- « Nicolas Framont, frustreur pas fruste », sur Libération (consulté le )
- « Nicolas Framont et Selim Derkaoui : "Assumer une guerre des mots c’est assumer qu’il y a une guerre de classes" », sur www.marianne.net, 2020-12-09utc15:32:02+0200 (consulté le )
- « Nicolas Framont, Les candidats du système », sur Open Edition Journal (consulté le )
- « Nicolas Framont et Selim Derkaoui : "Assumer une guerre des mots c’est assumer qu’il y a une guerre de classes" », sur Marianne, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à plusieurs domaines :
